1er septembre, 1er jour de l’expérimentation du « Oui-Pub »
Dans l’agglomération Grenobloise (comme dans 15 autres zones d’expérimentation), depuis aujourd’hui, les personnes souhaitant recevoir de la publicité dans leur boite aux lettres doivent apposer l’autocollant « Oui-Pub ». Sans cela, ils ne recevront plus les catalogues des promotions des enseignes alentours.
Avec 450 000 habitants, Grenoble Alpes Métropole est le plus important territoire concerné par l’expérimentation « Oui pub ».
La CFTC Mediapost commente les premiers impacts de cette expérimentation.
En zone « oui pub » de Grenoble, Mediapost donne à préparer et à distribuer aux distributeurs seulement 15% de la quantité habituelle, sur la base d’une estimation faite par Mediapost.
En réalité, peu de particuliers (entre 5 et 10%) ont collé « oui pub » sur leur boîte aux lettres.
Le nombre de publicités différentes à distribuer sur les zones « oui pub » est très faible, 3 maximum, car de leurs côtés, les annonceurs ont diminué le nombre de catalogue à distribuer dans ces zones, comme Carrefour, qui a arrêté toute distribution.
C’est peut-être dû à l’augmentation des prix de vente dans ces zones annoncée par Mediapost. Il est vrai que la préparation mécanisée n’étant plus rentable financièrement, tous les secteurs en zone « oui pub » sont passés en préparation manuelle, donc plus cher.
Bien sûr, pour la CFTC, l’inquiétude la plus importante est pour l’emploi des distributeurs.
Pour la région grenobloise, environ 40 postes sont menacés. Les reclassements vers le groupe La Poste sont difficiles, avec un seul reclassement à ce jour. Environ 15 personnes ont trouvé une solution, dont le dispositif de rupture conventionnelle collective, qui ne fonctionne que pour une partie des effectifs.
Que va-t-on faire pour les 25 personnes restant sur le carreau ?
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